Pourquoi cette page Internet ?

 

Ce site a été élaboré à partir de deux mémoires: Le premier en maîtrise d'arts du spectacle et le second en DEA d'information et de communication. Tous deux complémentaires, ils retracent et analysent la réception du cinéma japonais en France de 1950 à 1980.

Avant de pouvoir comprendre pourquoi je m’enthousiasmée devant les films japonais de mon époque, j’ai voulu remonter aux sources, au moment où la France découvre ce septième art nippon. Revenir 50 ans en arrière pour revivre la découverte, l'emmergence et enfin la confirmation des films japonais à travers l'appreciation et l'analyse des critiques de l'époque.

Par le biais de cette étude, via Internet, j’aimerai susciter la curiosité et l’attention de quelques novices et spécialistes en la matière.

Que mes travaux et recherches connaissent une suite,
qu'ils ne viennent pas s'échouer sur une étagère, s'abriter dans un classeur,...
mais qu'ils prennent le large d'une manière interactive.

Persévérant dans ce sujet, je continue à m’investir et à rechercher « la voie du cinéma japonais » à travers d’autres approches en espérant pouvoir bientôt apporter de nouveaux éléments à cette première étude.

 

 

Pourquoi le cinéma japonais ?

 

Peut-être parce qu’il est le plus paradoxal:

Encore très mal connu de nos jours, il existe pourtant depuis la naissance du cinéma.
Très peu exploité en France, il est cependant  en tête des  productions mondiales depuis de nombreuses années.

 

Peut-être parce que son univers nous a toujours échappé : 

Trop souvent incompris, il est d’un autre monde :  autre langue, autres signes, autres   coutumes ; on ne peut en saisir que l’harmonie, les nuances, le rythme, la forme, quelques traits esquissés… mais sa signification reste scellée dans une culture et des traditions séculaires. 

 

Peut-être parce qu'il nous fait rêver :

«L’empire du Japon est, de tous les pays du monde, celui qui offre le plus d’attrait aux imaginations[1]

 

Peut-être parce qu’il a toujours suscité beaucoup d’interrogations et d’investigations :

D’une grande richesse artistique, il côtoie les plus importantes productions cinématographiques, dans l’ignorance totale.

 

Peut-être parce qu’il a toujours été admiré et reconnu sans raison précise :

Cocteau parlait de sa beauté, mais est-ce une beauté exotique ou transcendantale ?

 

Peut-être aussi parce qu’on a encore beaucoup à découvrir à son sujet…

L’étude du cinéma japonais n’utilise pas ces chemins tout tracés et maintes fois sillonnés ; à peine marquée par quelques empreintes de pas hésitants, son approche s’est souvent faite par le petit bout de la lorgnette.


 

Le point de départ de cette étude ?

 

Une page, un ancadré de Max Tessier qu'il avait intitulé «le cinéma japonais vu par la critique française», p:98 de son livre «le cinéma japonais, une introduction»...

«La critique française, en particulier celle des revues spécialisés, à dés le début manifesté un vif intérêt pour le cinéma japonais, dés le coup de tonnerre de Rashomon dans le ciel de Venise. Mais il y a evidemment plusieurs approches de ce cinéma, jugé souvent «difficile, compliqué et violent », mais aussi « esthétiquement raffiné, pudique et poétique».

 

 

[1] René Prédal, «Fantastique et science fiction dans le cinéma japonais», Image et son, n°222, déc.1968, p:48