Economie et commerce

 


La montée d’une puissance et l’affirmation d’une culture à l’étranger.

Le japon est redevenu actif dans le domaine international dès qu’il a retrouvé son indépendance. Les troupes américaines quittent le territoire le 15 avril 1952, suite à la signature d’un traité de paix entre les deux nations. Dès lors le Japon s’exerce à appliquer les leçons des Occidentaux, afin de redresser le pays le plus vite possible. 

La montée en puissance de son économie va devenir indiscutable dès la fin des années 50. Ce nouveau statut va permettre au Japon de se faire connaître auprès des plus grandes puissances et de perdre son étiquette de pays du tiers monde. Les échanges commerciaux vont progressivement toucher tous les domaines dont celui des arts.
 
Quelques années plus tard, le 4 juin 1963, Le Monde consacre plusieurs pages sur la signature d’un accord commercial entre le Japon et la France. Dans le dossier consacré à la culture, les auteurs se flattent de voir les écrivains, acteurs, musiciens et artistes français remporter un certain succès au Japon. Cet élan, qui profitera beaucoup à Truffaut et aux films de la nouvelle vague, va nécessairement renforcer l’admiration et l’intérêt portés aux films japonais.

Dans les années 30 et 40, le Japon faisait encore partie d’un vaste ensemble comprenant à la fois la Chine, l’Inde, et les pays asiatiques. Dorénavant il a acquis sa différence et son indépendance, affichant sa spécificité culturelle.

Dès la fin des années 50, les Japonais sont de moins en moins caricaturés; plus proches par leur commerce et leur économie, ils jouent dorénavant dans la cour des grands. Les cultures et les religions sont amenées à se côtoyer, permettant au cinéma japonais d’être plus accessible.

 

 

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