Formes théâtrales japonaises

 

Kabuki

( KA: chant , BU: danse, KI: adresse, talent)

Genre de théâtre qui a pris forme au 14eme siècle.

 

Il apparaît au 16°siècle; issu des spectacles de danses et de marionnettes.

Les pièces évoquent des sujets épiques et des légendes.

Elles revêtent une forme théâtrale où chaque rôle est attribué à une famille d’acteurs qui s’identifient par leurs blasons.

Ceux du kabuki, toujours des hommes, ne portent pas de masque, mais leur visage
est peint de manière conventionnelle afin de caractériser le personnage représenté.

Le comédien exagère toujours ses gestes et l'expression de son visage, ce qui donne un résultat quelque peu surréaliste.

Les hommes qui jouent le rôle de femmes [1] sont particulièrement appréciés.

Les acteurs acquièrent un statut digne des stars hollywoodiennes, adulés mais aussi croqués par les plus grands auteurs d’estampes du moment.

Le Kabuki sera une source d’inspiration pour les débuts du cinéma aussi bien pour ses techniques, ses scénarios, que pour sa mise en scène.

 

Un art hautement stylisé, chanté, dansé et joué par un seul personnage le plus souvent masqué.

Dans ce spectacle, la beauté des mouvements, des danses et des chants est à son point culminant.

Cinq pièces de Nô pouvaient être présentées dans la même journée.

Les thèmes apportés incluent la piété filiale, l'amour, la jalousie, la vengeance et l'esprit des
samouraïs.

Les représentations sont axées principalement sur l’émotion qu’elles inspirent grâce aux chants, à la danse et à la musique.

Les pièces de Nô sont souvent dépourvues d'intrigue.

Autres caractéristiques : le décor est unique, la scène est au centre des spectateurs et toute la salle est éclairée.

Comment ne pas conclure en rappelant la célèbre maxime de Claudel: 

« Le drame c'est quelque chose qui arrive, le Nô, c'est quelqu'un qui arrive. »
 



[1] Appelé « Onnagata »