Les réalisateurs japonais

 

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HANI Susumu
 
Né en 1930, il réalisa d’abord de nombreux courts métrages documentaires puis 15 longs métrages de 1961 à 1983, pour se consacrer ensuite à la télévision.

Un des représentants le plus caractéristique de la nouvelle vague japonaise.
Réalisateur indépendant, il s’intéresse beaucoup aux enfants et à la jeunesse.

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ICHIKAWA Kon


 «Je voudrais que les gens cessent de parler
des films plaisants comme d’une pure distraction,
mais qu’ils cessent aussi d’appeler «artistiques»
tous les films sérieux.[1] »
 

Né en 1915, il réalisa environ 75 films de 1946 à 1996.

Cinéaste important des années 50, d’abord spécialisé dans la comédie satirique, il continue sa carrière dans des adaptations de romans et des drames de guerre qui le font connaître à l’étranger.

Il représente la nouvelle tendance cinématographique touchée par le mode américain.
Il fonda la société «Yonki no Kai» en 69 avec Kurosawa, Shindo et Kinoshita.
Il fut reconnu assez tard comme « auteur» par la critique française.

[1] Kon Ichikawa, Revue du cinéma, n°338, avril 1979

 

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IMAMURA Shohei

 

Né en 1926, il réalisa 18 films de 1958 à 1998.

 

Ancien assistant d’Ozu, il accorde beaucoup d’importance au réalisme et il est un des premiers à tourner systématiquement en extérieur. Réalisateur le plus important de la Nikkastsu après la guerre, friand des métaphores animalières, il retrace dans la plupart de ses films la vie quotidienne de l’homme face à la société nippone, sur un ton comique et fantaisiste.

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INAGAKI Hiroshi


 

Né en 1905 et mort en 1980, il réalisa une centaine de films de 1928 à 1970.

D’origine modeste, il préfère le genre traditionnel et populaire.

Spécialisé dans les films de « jidai geki » et les « chambara ». Réputé, selon Tessier,  « pour être le cinéaste le plus attentif à la vérité historique », il est aussi très influencé par le cinéma américain qu’il connaît bien.

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KINOSHITA Keisuke


 
Né en 1912, il réalisa 52 films de 1943 à 1986.

Sa carrière suit les bouleversements de l’histoire du cinéma japonais :  Il débute par des films militaires mais il sera recalé pour ne pas être assez patriotique. Dans les années 50 il met en scène des films patriotiques sous l’occupation des Américains. Vers 1960 il fait partie des réalisateurs de la nouvelle vague.

On le dit spécialiste de la comédie sentimentale et satirique. Ses films empreints de poésie dévoilent un réalisme social.

Il ne s’attache pas particulièrement aux styles d’expression ni aux techniques existantes. Il n’hésite pas à expérimenter de nouvelles méthodes souvent  influencées par le théâtre Kabuki.

Fonde en 1969 avec Kurosawa, Ichikawa et Kobayashi la société « Yonki no Kai »

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KINUGASA Teinosuke
 
Né en 1896 et mort en 1982, il réalisa 98 films de 1920 à 1966.

Il est selon Noël Bürch « le seul cinéaste japonais à être parvenu avec succès à transformer les codes de Hollywood en conformité avec ce qui peut être regardé comme l’approche européenne avancée. »

Influencé par le cinéma russe, il fait partie de ceux qui souhaitent l’occidentalisation du cinéma japonais.

Cinéma esthétique et poétique, il est considéré comme un égal de Mizoguchi.

Très influencé par le « Kabuki », il est un fervent résistant des « Onnagata » (acteur masculin jouant le rôle d’une femme)

Spécialiste des « jidai-geki », il se fait connaître en Europe avec La porte de l’enfer en 1952 qui reçut la palme d’or à Cannes.

 

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KOBAYASHI Masaki


 
« Kobayashi est le plus grand critique
de la vie japonaise contemporaine[1] »

 
 
Né en 1916 et mort en 1996, il réalisa 19 films de 1952 à 1985 avant de se résigner à travailler à la télévision.

Assistant de Kinoshita, il crée sa propre esthétique filmique sur des sujets assez tragiques.

Fonde en 1969 la « Yonki no Kai » avec Ichikawa, Kurosawa et Kinoshita, ce qui lui permit de réaliser le film de sa vie La condition de l’homme.

Malgré ses 4 films sortis en France, il ne fut jamais considéré à l’époque comme un « auteur ».

 

[1] Ciment, Positif, n°56, nov 1963, p :63

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KUMASHIRO Tatsumi


 
Né en 1927 et mort en 1997, il réalisa 35 films de 1968 à 1994.

Représentant du « roman-porno » japonais au début des années 70 quand la Nikkatsu connaît des difficultés financières.

Un des meilleurs réalisateurs de la société dans ce domaine, il apporte quelque chose de nouveau au cinéma japonais.

Il ne cherche pas simplement à faire du spectacle avec du sexe et de la violence, mais conçoit une véritable démarche artistique empreinte de réalisme et d’humanisme.

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KUROSAWA Akira
 
Né en 1910, mort en 1998
Il réalisa une petite trentaine de films de 1943 à 1993.
Il est le réalisateur japonais le plus occidental
 
Scénarios : Il insiste particulièrement sur la construction de ses scénarios, car selon Tessier, ce qui est fondamental pour Kurosawa, « c’est de représenter visuellement une scène, une séquence qui est fondamentale »

Sujets : toujours très réalistes, souvent historiques, dramatiques, intimes, et tirés du social.

Techniques : plans assez longs pour ne pas « gâcher de la pellicule » ( contrainte de guerre qu’il garde par la suite). Une musique d’inspiration à la fois occidentale et japonaise. Un jeu d’ombres et de lumières pour plus de contrastes. Un rythme exalté ou lent selon l’activité des personnages.

Style : clair, étudié, vigoureux, percutant ; parle de drame sous le masque de la féerie et du merveilleux ; une esthétique, une sensibilité aiguë, capable de retracer des vieilles coutumes traditionnelles dans des sujets contemporains.

Influence : Curieux vis à vis de l’étranger, il s’intéresse à la littérature de Shakespeare et de Dostoïevski, il s’inspire du cinéma russe (montage et mouvement de foule) et américain (techniques et codes de lecture occidentales)

Les personnages : Les héroïnes, peu nombreuses, représentent l’image de la femme japonaise classique, soumise et discrète ;  tandis que l’homme occupe les rôles les plus importants, supplantant la femme par sa virilité.

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MASUMURA Yasuzo

 

Né en 1924 et mort en 1986, il réalisa 59 films de 1957 à 1982.

Influencé par le cinéma occidental, en particulier Renoir, et par des réalisateurs comme Kurosawa et Mizoguchi.

Il renouvèle l’écriture cinématographique au sein de la Daiei, et parle sans tabou de la sexualité au Japon.

Il tourne des films consacrés aux problèmes de jeunesse et de la société d’après guerre et refuse tout sentimentalisme.

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MISUMI Kenji

 

Né en 1921 et mort en 1975.

Réalise des séries de « samouraïs-spaghetti », style de « chambara », destinées au pur divertissement où l’on mêle action, humour et geyser de sang.

Un certain savoir artisanal.

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MIZOGUCHI Kenji

« Un art de la modulation [1]»


Né le 16 mai 1898 à Tokyo, il meurt en 1956 à Kyoto.

Il réalisa un nombre considérable de films (plus de 80) de 1923 à 1956 avec parfois presque 10 films par an.

Célèbre au Japon dès 1936 (les sœurs de Gion), il sera découvert en Occident grâce aux festivals où il a remporté un vif succès, spécialement auprès des jeunes critiques des Cahiers du cinéma.

Des sujets contemporains entre la lutte des classes, les rapports sociaux, les problèmes d’argent… Un style qui consiste à « accentuer le mélodrame pour en faire surgir la vérité » Une technique particulière avec des raccords en coupe franche qui transforment un espace réel en espace mental.  (« Il filme la pure idée de l’action et de la contemplation, jamais la chose, toujours l’idée de la chose »). Le spectateur se retrouve au centre de l’action sans ressentir les ruptures qui sont pourtant flagrantes. Les personnages sont souvent une apologie de la femme qui se retrouve toujours en position d’injustice.

Influencé par Renoir pour sa mise en évidence d’une réalité cruelle et sans illusion. Proche du cinéma soviétique pour ses fins pessimistes et pour que le spectateur se révolte des  injustices et de l’ infortune des  personnages

[1] Rivette, Cahiers du cinéma , n°81, mars 1958, p :30

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NAKAHIRA Yasushi (ko)

 

Il débute sa carrière dans les années 60, essaye tous les genres (burlesques, films d’actions, comédies, films pour adolescents, thrillers…)

 

Un des pionniers de la nouvelle vague avec les Passions juvéniles, il appartient au courant de la « pré-nouvelle-vague »

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NARUSE Mikio

Né en 1905 et mort en 1969, il réalisa près de 90 films de 1930 à 1967.

Souvent associé à Ozu, fervent défenseur du muet, il réalise toujours avec une grande pudeur des films contemporains comme le « shomin geki », ce qui lui vaudra d’être boudé par les festivals.

Une technique classique voire banale (position de caméra), sans effet, qui va à l‘encontre des productions commerciales habituelles. Un style à l’image du réalisateur, timide et introverti mais avec une direction d’acteurs précise

Des scénarios sans dramatisation et souvent pessimistes (comme son auteur), une vie de famille que l’on observe sans insister.

Connu en France à cette époque  pour un film « okasan » qui fut diffusé avant les réalisations d’Ozu

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OSHIMA Nagisa
 

« Tout en ayant le sentiment de fouler déjà le long chemin du crépuscule, j’avance sur la voie d’un homme qui apaise son âme et celle des autres. [1]»
 
Né en 1932, il réalisa une vingtaine de films de 1959 à 1995.

Assistant à la Shochiku, il réalise beaucoup de films pour la télévision comme pour le cinéma, Après plusieurs échecs, il réussit à percer en Occident avec L’empire des sens.

On le compare souvent à Godard pour ses nouvelles approches et son goût du scandale.
Violence et sexe sont souvent les maîtres mots de ses œuvres.

Il va dans le sens contraire de Mizoguchi ou Kurosawa en bouleversant complètement la pyramide si bien agencée du cinéma japonais.

Il fait partie de la révolution sexuelle du Japon.

[1] Article publié dans le journal Asaki en 1971, traduit par B. Bertand pour Positif, n°206, p :2, mai 1978

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OZU Yasujiro
 
« L’exotisme à hauteur de tatami [1]»
 
« S’il y avait quelque chose comme un trésor sacré du cinéma,
 alors ce serait pour moi l’œuvre du réalisateur japonais OZU Yasujiro [2]»

 
Né en 1903 à Tokyo, mort en 1963
Il réalisa une cinquantaine de films de 1927 à 1962.
Passionné pour le cinéma américain, cinéaste intimiste, il attache plus d’importance aux détails qu’à l’histoire
Spécialisé dans le genre « shomin geki », il est surtout connu pour sa mise en scène et non pour ses scénarios, déléguant  la plupart du temps cette tâche à son scénariste fétiche Kogo Noda
 
Il adopte une technique très particulière qui fera sa renommée en occident.

Pour ne citer que les plus célèbres :
 - Champs contrechamps à 180° avec une impression de retournement
 - Faux raccord regard en direction de la caméra, le spectateur servant de relais invisible dans le film lui-même et désorientant par la même occasion son identification aux personnages.

- Plans de coupe en forme de « nature morte » qui suspend le flux diégétique, des objets mis en valeur au même titre qu’un personnage sans pour autant trouver une signification dans la narration
- Absence de procédé technique « impur » comme les fondus-enchaînés
Une façon de filmer particulière, allant même à l’encontre des codes occidentaux. Mais ce qui pour nous apparaît pour une erreur de débutant, est, pour Ozu, une façon de filmer qui ne dérange pas la lecture du spectateur.
Découvert très tard à l’étranger pour des raisons scénaristiques (film jugé trop imprégné de la culture japonaise), son premier film ne sorti en France qu’en 1978.

[1] Tobin, Positif, n°237, décembre 1980
[2] Wim Wenders

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SHIMA Koji

Réalisateur d’un cinéma populaire, plus connu comme acteur.

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SHINDO Kaneto


 
Né en 1912, il réalisa 39 films de 1951 à 1998.

Longtemps scénariste de Yoshimura,  Mizoguchi et Ichikawa, il fonde sa propre société en 1950.

Il réalise des films souvent à portée sociale, à la fois néoréaliste et fantastique, il ne s’attache à aucun genre en particulier.  Il fait partie des cinéastes dits « d’auteur » qui eurent leurs heures de gloire à l’étranger grâce aux festivals.

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SHINODA Masahiro

 

Né en 1931, il réalisa 31 films de 1960 à 1997

Représentant de la nouvelle vague japonaise des années 60, il réalise en majorité des films sur la jeunesse.

Moins rattaché à la révolte sociale à laquelle il appartient, il préfère travailler l’esthétique de ses films.

Fonde en 64 sa propre production « Kiju Yoshida », qui se destine aux films contemporains.

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SUZUKI Seijun 

 

Né en 1923, il réalisa à partir de 1956 plus d’une trentaine de films de tous genres, mais il se fait plus remarqué par les Yakusa Eiga ( film noir de série B) mêlant sexe et violence.

Il adopte un code de technique destiné à en mettre « plein les yeux ». (couleurs, mouvements de caméra, éclairages…) et aller à l’encontre du style classique.

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TERAYAMA Shuji


 
« Le plus latin des auteurs japonais, quelque part entre ( ou : au-delà de) Fellini et Arrabal (le dramaturge), tout en étant Terayama. [1]»
 
 
Né en 1935 et mort en 1983, il réalisa 8 longs métrages, 14 courts métrages et 1 moyen métrage de 1960 à 1983.

Célèbre poète de Waka, il devient metteur en scène expérimental, puis scénariste vers les années 60 et enfin cinéaste avant-gardiste en 1970. On le dit « rebelle et imaginatif » à la « recherche d’ une effervescence anarchique et orgiaque » 

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TESHIGAHARA Hiroshi


Né en 1927, il réalisa 10 films de 1960 à 1991 avant de se consacrer au documentaire et à la télévision.

 

Réalisateur indépendant, influencé par le surréalisme, il cherche, selon Tessier, à analyser la crise identitaire du Japon moderne en adaptant par exemple les romans de Kobo ABE ou en s’inspirant des œuvres de Bunuel.

 

Ses films n’ont  jamais connu  un réel succès et passèrent presque inaperçus en occident.

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WAKAMATSU Koji

 

Né en 1936, Il débute sa carrière en 1963

Connu pour avoir été le producteur de  L’empire des sens et de L’empire de la passion d’Oshima.

Il réalisa de nombreux films érotiques de série B (« Pinku-eiga »).

« Dans ses films souvent très naïfs, Wakamatsu exprime le plus physiquement possible son ressentiment contre la « discrimination » dont il a souffert dans sa jeunesse » (Tessier)

Pour concurrencer la montée de la télévision, les sociétés font appel à des réalisateurs spécialisés dans le sexe et la violence.

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YAMAMOTO Satsuo

Né en 1910 et mort en 1983, il réalisa 59 films de 1937 à 1982.

Représentant du cinéma de gauche au Japon, dans les années 50, il réalisa des films à portées sociales. Puis dans les années 70, il devra renoncer à ses élans contestataires pour produire des films « tout public » pour les grandes compagnies

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YAMAMURA So

Né en 1910, il réalisa 5 films de 1953 à 1960.

Célèbre pour son film Les bateaux de l’enfer qui fut comparé au Cuirassé Potemkine, il préfère tout de même se consacrer à sa carrière d’acteur.

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YANAGIMACHI Mitsuo

 

Né en 1945, il réalisa à peine 5 films de 1979 à 1992.

Il fait partie de la nouvelle génération des années 80.

Vient du documentaire et réalise des fictions très réalistes sur les « rapports complexes entre l’homme et la nature »

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YOSHIDA Yoshihige ( kiju)
 
Né en 1933, il réalisa 23 films de 1960 à 1995.

Cinéaste indépendant, de la même génération qu’Oshima, il est l’un des chefs de file de la nouvelle vague japonaise.

Il refuse tout ce qui a trait à la culture traditionnelle populaire, et réalise des films intellectuels et  expérimentaux.

Influencé par  la littérature française (Sartre…) qu’il connaît bien, il souhaite renouveler l’écriture cinématographique qu’il juge sclérosée.

Fonde sa propre production « Gendai Eigasha » et travaille en collaboration avec L’ATG

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YOSHIMURA Kimisaburo (Kosaburo)

Né en 1911, il réalisa une cinquantaine de films entre 1934 et 1974.

Il se situe entre le cinéma militant de gauche et le cinéma commercial.

Fonde en 1950 avec Shindo une compagnie indépendante « la Kindai Kiôkai Eiga » ( Société du cinéma moderne)

Il appartient à l’école Mizoguchi, tourne en 1957 son dernier film qu’il préparait avant sa mort « Osaka Monogatari »

Il devient un cinéaste progressif après la guerre, puis réalise dans les années 60 des films médiocres, érotiques pour faire face aux problèmes financiers de la Shochiku.